Les animaux que l’on rencontre le plus fréquemment dans les fermes à fourrure sont les visons, les renards, les ratons laveurs et les chiens viverrins. Les fourreurs estiment pour l’année 2014 qu’environ 109 millions de visons ont été tués pour leur fourrure. Fourrure torture estime qu’environ 16 millions de renards ont été tués et 14 millions de chiens viverrins/ratons laveurs ont été tués cette même année pour répondre à l’industrie de la fourrure. Parmi les autres animaux couramment prisonniers de ces élevages, on trouve des chiens viverrins (élevés en Finlande sous le nom Finn Raccoon), des chinchillas, des ragondins, des putois, des zibelines…
Le comité scientifique européen sur la santé et le bien-être des animaux a publié un rapport sur le bien-être des animaux élevés pour produire de la fourrure. Ce rapport se limite aux visons, putois, renards roux, renards polaires, chiens viverrins, ragondins et chinchillas.
Les conclusions du comité scientifique européen indiquent que le système actuel provoque « de sérieux problèmes pour toutes les espèces d’animaux élevés pour la fourrure ».
D’après des zoologistes de l’Université d’Oxford , les visons d’élevage ont les mêmes besoins que leurs homologues sauvages, malgré 70 générations de captivité. Le fait d’enfermer des visons dans des cages, ainsi que l’impossibilité de satisfaire leur désir inné de se baigner, leur procure un stress intense et de la frustration, prouvés par le fait qu’ils produisent un taux de cortisol excessif. Dans la nature, les visons sont des animaux très solitaires. Ils défendent et gèrent de grands territoires. Ils passent une grande partie de leur temps à nager. Les petites cages où ils sont enfermés ne correspondent en rien à leur environnement naturel.
Les animaux détenus dans les fermes à fourrure montrent des signes de stress évidents qui se caractérisent par l’auto-mutilation ou encore par des va-et-vient continuels.