Ces pratiques consistent à se servir de toutes les espèces d’animaux imaginables en les soumettant à des procédures expérimentales plus ou moins invasives, destructrices et douloureuses avec presque toujours la mort au bout du calvaire, par euthanasie ou suite aux expériences et tests réalisés dans les domaines les plus variés dont :
• L’industrie chimique (tests de toxicité pour la sécurité des produits d’entretien et chimiques et de substances aussi diverses que nocives,…),
• L’industrie pharmaceutique et les biotechnologies (molécules pour médicaments, prélèvements de tissus, d’organes, de sang, plasma..…),
• La recherche médicale (physiologie, pathologie, maladies neurodégénératives, parasitologie, chirurgie, traumatologie, maladies transmissibles à l’homme, médecine vétérinaire, génétique, sécurité alimentaire,…),
• La défense et la sécurité : tests d’armes classiques et N.R.B.C. (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques),
• La recherche agronomique, les xénogreffes (transplantation interespèce),
• L’enseignement des « sciences de la vie »
Rappelons en outre que, stricto sensu, le terme «vivisection» («découper le vivant») ne concerne qu’une petite partie de l’expérimentation sur les animaux, les tests et manipulations en tout genre (notamment à finalité de formation) et répétitifs à l’infini étant les plus gros consommateurs d’animaux réduits à l’état de « matériel biologique ».
D’autre part, si certaines expériences parviennent à être « abandonnées », d’autres, plus modernes, « prennent la relève », et sacrifient des rongeurs (de plus en plus transgéniques) toujours plus nombreux dans le cadre de la recherche fondamentale et de (re)tests en tout genre de molécules et substances chimiques.